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La queue de Basquiat, le quotidien expressif

Jean-Michel Basquiat dans son atelier de Great Jones Street, New York, 1985 devant Untitled, 1985, Collection particulière Photo : © Lizzie Himmel © The Estate of Jean-Michel Basquiat © ADAGP, Paris 2010

Il est devenu froid le 12 août pour ne plus jamais pouvoir réchauffer son corps.

Se quedó frío el 12 de agosto para nunca más poder calentar su cuerpo.

– Une heure de queue !!! – On dirait que c’est long mais on avance vite. Les commentaires s’affichent devant le MAM, Le Musée d’art moderne de la Ville de Paris; il est 20 heures, fin janvier 2011, l’hiver s’éloigne et l’entrée s’approche.
– Una hora de cola! – Parece que es un largo camino, pero se avanza rápido. Los comentarios se escuchan frente al MMA, el Museo de Arte Moderno de la Ciudad de París. Son las 20 horas, estamos a finales de enero de 2011, el invierno se aleja y la entrada se acerca.


1988, Jean Michel Basquiat souffre d’une sur-dose de solitude et, l’héroïne lui donne son billet pour l’au-delà. Graffeur de la vie, « chaque ligne signifie quelque chose » (J-M Basquiat), JM Basquiat nous offre des territoires expressionnistes autour d’une chambre vide bien remplie de tableau-graffitis accrochés au murs.


1988, Jean Michel Basquiat sufre de una sobre-dosis de soledad y la heroína le da su boleto a la otra vida. Graffiti de la vida « cada línea significa algo » (Basquiat), JM Basquiat ofrece territorios expresionistas alrededor de una cámara vacia, llena de pinturas-graffitis colgados en las paredes.

Untitled 1981 Acrylique et pastel gras sur toile, 207 x 176 cm The Eli and Edythe L. Broad Collection, Los Angeles Photo: Douglas M. Parker Studio, Los Angeles © The Estate of Jean-Michel Basquiat © ADAGP, Paris 2010

Des traits de crayons, textes amorphes, et le courage font émerger des commentaires :  » on dirait un enfant » – même toi tu pourrait le faire – dit la mère à son fils ou à son conjoint, je ne sais plus rien, je tourne le dos et là pris par une drogue de messages, je me retrouve devant le « Fallen Angel » sur fond bleu; j’ai perdu ma raison, j’oublie ce qui me fait marcher, et je suis suspendu à côté de lui.

Rasgos de lápices, textos amorfos y valentía hacen surgir los comentarios: « Parece como un niño » – incluso usted podría hacerlo – dice la madre a su hijo o a su cónyuge, no lo sé, me volteo y en ese momento como poseído por una droga de mensajes, me encuentro frente al « Angel Caído » en un fondo azul, he perdido mi razón, me olvido de lo que me hace caminar, y me encuentro suspendido a su lado.

Untitled (Fallen Angel) 1981 Acrylique, pastel gras et peinture à l’aérosol sur toile, 168 x 197,5 cm Fondation d’Entreprise Carmignac Gestion © The Estate of Jean-Michel Basquiat © ADAGP, Paris 2010

Untitled 1982 Acrylique pastel gras et peinture à l’aérosol sur bois, 183 x 122 cm Collection particulière, courtesy Tony Shafrazi Gallery, New York © The Estate of Jean-Michel Basquiat © ADAGP, Paris 2010

Slave Auction 1982 Centre Georges Pompidou Don de la Société des Amis du Musée national d’art moderne, 1993 Photo CNAC/ MNAM, Dist. RMN/ Philippe Migeat © The Estate of Jean-Michel Basquiat © ADAGP, Paris 2010

D’un père haïtien, Gérard, et d’une mère d’origine portoricaine, Matilde; un nouvel artiste est né un 22 décembre 1960. Jean-Michel se précipite vers le dessin, le goût précoce pour l’art se manifeste à Brooklyn où il visite des musées avec sa mère.

Deux filles sont avec sa mère; l’une d’entre elles a enlevé sa veste : » on est mieux ici », elle me regarde en frottant ses bras. Je lui réponds – oui, effectivement. Elles continuent, sans se fixer sur une peinture en particulier. C’est comme si une partie de New-York avait été transporté jusqu’ici. Je me suis arrêté un instant pendant que je lisais – « negro » dans un des tableaux-collages.

De padre haitiano, Gerard, y de madre puertorriqueña, Matilde, nace un nuevo artista el 22 de diciembre de 1960. Jean-Michel se precipita al dibujo. El gusto por el arte es evidente en Brooklyn, donde visitó museos con su madre.

Dos hijas están con su madre, una de ellas se ha quitado la chaqueta: « es mejor aquí », me dice frotándose los brazos. Respondo: – sí, efectivamente. Continúan, sin detenerse frente a una pintura en particular. Es como si una parte de Nueva York hubiera sido transportada hasta aquí. Me detuve por un momento mientras leía – « Negro » en un collage-pintura.

Warhol & Basquiat

Basquiat a atteint la célébrité à dix-sept ans grâce à ses graffitis signés « SAMO© » réalisés en collaboration avec Al Diaz. Il est alors au début de la multiplicité des supports qu’il peut s’offrir. Rapidité, grattage, Warhol, sources iconographiques, peinture à la bombe, hip hop, poésie, mixité des contenus…j’exprime et ensuite je suis mon entourage.


Basquiat alcanzó la fama en diecisiete años con su graffiti firmado « SAMO © » realizado en colaboración con Al Díaz. Es entonces que se encuentra al principio de la multiplicidad de los medios que se puede ofrecer. Velocidad, « grattage », Warhol, fuentes iconográficas, pintura a pistola, hip hop, poesía, contenido mixto … me exprimo y luego sigo mi entorno.




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