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Les Mayas à Paris, la grande la suite…

Les Mayas à Paris, la grande la suite…

A Tikal: « je t’ai revu au quai Branly » / A Tikal: « te volvi a ver en el quai Branly »

Israel fue descubierta por un « where you from », con ayuda de un favor por el libro. En ese instante tenía tu mirada de jaguar, esa, tan interesante que parece descubrir el espíritu de uno, exponiéndolo al desnudo para ser fotografiado por pintores y dibujantes. Esa mirada como la tuya, una mirada extranjera, me ha hecho sentir que estaba entre tu aliento como sucede contigo. Yo te busqué y encontré sólo esa mirada extranjera. Al irnos llegamos al mismo sitio y partimos por diferentes caminos que por futuro sólo tienen a su sombra compañera.

Las vertientes inclinadas están, tal como la base de un vértice; Tikal no es más que un montón de piedras apiladas de tal forma que fueron devoradas por las montañas y su espezor calor, lo que me ha provocado cierto desequilibrio que ahora contracto con lo que me proporciona mi pobre e inútil capacidad; ahora sigo sin probar, sin resultados, y me queda la esperanza de disminuir esta locura por ti para que algún día no muy lejano pueda convertirla en parte de ti.

Israël a été découvert par un « d’où tu viens» avec l’aide d’une faveur pour le livre. A ce moment, j’avais votre regard de jaguar, celui, si intéressant qui semble découvrir l’esprit de soi, et de l’exposer nu pour être photographié par les peintres et les illustrateurs. Ce regard qui ressemble au vôtre, un regard d’étranger, qui m’a fait sentir comme si j’étais dans votre souffle comme ça vous arrive. Je vous ai cherché, et j’ai trouvé que ce regard d’étranger. Au moment de partir, on est arrivé au même endroit et on est parti le long de chemins différents qui ont comme avenir leur ombre compagnon.

Les pentes sont abruptes, comme la base d’un sommet; Tikal est juste un tas de pierres empilées qui furent dévorés par les montagnes et la chaleur épaisse, ce qui m’a causé un certain déséquilibre que je contracte désormais avec ce qui me donne ma pauvre et inutile capacité; maintenant je continue à essayer, en vain, et je ne peux qu’espérer réduire cette folie que j’ai pour vous; en espérant que bientôt elle devienne une partie de vous.

« Grâce à des fouilles récentes, nous sommes en mesure d’apprécier le haut degré de civilisation du peuple maya, loin des préjugés des premiers explorateurs européens, qui, confrontés à la beauté classique des monuments, au raffinement de la statuaire et des céramiques peintes, imaginèrent que les Grecs ou les Romains avaient visité ces nations et influencé les autochtones.
Cette exposition montre combien l’intelligence de l’univers a pu surgir dans des temps reculés et produire un art complexe qui rend compte de l’origine du monde, d’une parfaite acceptation de la mort, où l’idée de sacrifice devient une forme d’exaltation du pouvoir séculier et divin.
 Elle permet également, en concluant sur la culture maya contemporaine, d’établir un lien cohérent entre un passé foisonnant et une société riche encore aujourd’hui d’une vingtaine de langues, forte d’un héritage exceptionnel ».

Par STEPHANE MARTIN, Président du musée du quai Branly.

« Gracias a las excavaciones recientes, podemos apreciar el alto grado de civilización de los mayas, lejos de los prejuicios de los primeros exploradores europeos, que, frente a la belleza clásica de los monumentos, el refinamiento de la escultura y la cerámica pintada, habían imaginado que los griegos o los romanos habían visitado estos países y que habían influido en los indígenas.
Esta exposición muestra cómo la inteligencia del universo ha podido surgir en los tiempos antiguos y producir un arte complejo que refleja el origen del mundo, una perfecta aceptación de la muerte, donde la idea del sacrificio se convierte en un forma de exaltación del poder divino y secular. 
 También permite, concluyendo en la cultura maya contemporánea,  establecer un vínculo coherente entre un pasado pleno y una sociedad rica aún hoy de una veintena de idiomas, de un alto patrimonio excepcional.  »

Por Stéphane Martin, Presidente del Musée du quai Branly.

* GEOGRAPHIE DU GUATEMALA

« La civilisation maya a occupé les actuels territoires du Belize, du Honduras, du Salvador, la partie sud du Mexique et ce qu’on appelle le « cœur du monde maya », le Guatemala. Elle compte aujourd’hui environ 3 000 sites archéologiques officiels, preuve de l’immensité de cet héritage.
Les quelques 25 projets de recherches archéologiques qui ont lieu chaque année au Guatemala mettent au jour de nouveaux éléments qui viennent enrichir le patrimoine culturel guatémaltèque. Ces fouilles permettent généralement de découvrir de remarquables vestiges qui, une fois analysés, aboutissent dans les collections du Museo Nacional de Arqueología y Etnología du Guatemala ; ce musée abrite le fonds le plus riche d’objets provenant de la culture maya et, plus important encore, on connaît, pour la plupart de ces trésors, leur contexte archéologique, ce qui distingue ce fond de nombreux autres. »
Par JUAN CARLOS MELENDEZ MOLLINEDO, Commissaire de l’exposition.

« La civilización maya se ha establecido en los actuales territorios de Belice, Honduras, El Salvador, el sur de México, lo que llamamos hoy el « corazón del mundo Maya « , Guatemala. Hoy cuenta con unos 3.000 sitios arqueológicos prueba oficial de la inmensidad de este legado.
Los 25 pocos proyectos arqueológicos que se realizan cada año en Guatemala están descubriendo nuevos elementos que enriquecen el patrimonio cultural de Guatemala. Estas búsquedas permiten generalmente el descubrimiento de notables ruinas, que, una vez analizadas, terminan en las colecciones del Museo Nacional de Arqueología y Etnología de Guatemala, este museo alberga la más rica colección de objetos de la cultura maya y lo más importante, se sabe, por la mayor parte de estos tesoros, es su contexto arqueológico, lo que distingue a este fondo de muchos otros.  »
Por Juan Carlos Meléndez Mollinedo, Comisario de la exposición.

 

 


« Les anciens habitants du Guatemala vivaient dans des environnements très variés : forêt tropicale, vallées fertiles, rives de lacs, milieux côtiers, collines karstiques, forêts de nuages et vallées volcaniques couvertes de conifères. Accessibles facilement en peu de temps par voie d’eau ou de terre, tous ces environnements étaient étroitement liés.
La région maya est généralement divisée en 3 zones : la côte Pacifique, les Hautes Terres et les Basses Terres. Elles se distinguent par des différences d’altitude notables, et des variations en termes de géologies, d’approvisionnement en eau, de végétation et d’écosystème. Elles coïncident également avec des contrastes d’ordre culturel. Il existe cependant des zones tampon, où les caractéristiques culturelles des Hautes et des Basses Terres se combinent au sein d’une même population ». 

La vie contemporaine des Mayas

« Il existe encore au Guatemala une forte population maya. Le parcours de l’exposition s’achève ainsi par une partie contemporaine qui dresse un portrait actuel de la civilisation maya, au travers d’un multimédia et de photographies de l’artiste Ricky Lopez. Ils permettent de transmettre une vision plus large de la culture maya ancienne et contemporaine, créant un lien entre le passé et le présent.


Les communautés mayas représentent aujourd’hui 55% de la population guatémaltèque. Elles sont constituées de 22 groupes linguistiques (sur les 25 langues parlées que compte le Guatemala, dont l’espagnol), dont les plus représentés sont le k’iche, le mam, le kaqchikel et le q’eqchi’.

Les Mayas contemporains ont conservé certaines de leurs traditions, vestimentaires particulièrement, comme un de leurs symboles identitaires. A l’époque de la colonisation espagnole, l’habillement fut l’un des instruments de la résistance des Mayas qui leur ont permis de conserver intacte leur identité culturelle. Les femmes tissent au métier à ceinture, un art transmis à leurs filles et petites-filles, et parfois même aux garçons de certaines communautés. Le costume typique est toujours porté à l’heure actuelle, que ce soit leur habit de tous les jours ou celui porté lors des cérémonies sociales et religieuses. Ceux qui exercent une fonction particulière au sein de la communauté ont également une tenue spéciale. Les hommes ont eux aussi un costume traditionnel, bien que son port tombe en désuétude ces dernières décennies, surtout dans les environnements citadins ou proches des grandes villes. Les guides spirituels mayas portent aussi un vêtement spécial lors des cérémonies. »




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